jeudi 24 février 2011

GO pour les démarches !!!

    Maintenant que l'installation est finie, il faut bien songer à se faire un nom ici ... j'entends parler entamer les démarches administratives pour exister à Montréal ! Et comme à peu près tout ce qui est entrepris dans le coin, ça va vite ... très vite.

    1ère étape: le compte en banque ! Oui bon parce que quitte à vivre pleinement Québécois, autant aussi gérer ses noisettes au pays des écureuils (oui, le Québec arrive en tête des "pays" pour Caribous, et second pour les écureuils, c'est comme ça). J'ai donc rendez-vous à la Banque et attend patiemment mon tour. En à peine un quart d'heure, j'ai vu entrer un homme dont l'allure chancelante et l'articulation douteuse trahissaient un certain goût pour la bibine, un Businessman pressé exhibant son "Naïeuphone" à tout bout de champ, et un Papi dont la syncope prochaine, vu sa respiration, me faisait craindre le pire ...
    Vient alors le moment de rencontrer mon banquier ... seul petit bémol, le rendez-vous lui avait été programmé à 2h00 du matin, je me demande bien ce qu'il prévoyait de négocier à cette heure ! Je suis alors redirigé vers  une banquière qui m'expliqua en détails, et très gentiment, les tenants et aboutissants d'un compte de chèque, et toutes ces petites clauses dont il faut se méfier sous peine de voir son historique à la banque devenir aussi rouge qu'un cul farci d'hémorroïdes.
    Muni de ma carte de débit flambant neuve, je suis enfin prêt à dilapider ma fortune prochaine. Petit détail, le type de compte ne permet "que" 30 opérations par mois, tout retrait ou paiement, aussi petit soit-il, étant considéré comme une opération.

    Une chose que j'ai appris en une semaine: rien n'est illimité ici, à moins d'en payer le prix fort. C'est le cas pour la banque, mais aussi pour l'Internet (incroyable quand on est habitués au vrai illimité en France), et le portable où on doit payer plus cher des forfaits permettant d'avoir des appels entrants illimités ... eh oui, de base ici, les minutes sont décomptées de notre propre forfait aussi bien quand on appelle que quand on reçoit un appel ... au final on n'est pas si mal lotis en France, du moins pour ça.

    2ème étape: la carte d'assurance. Direction un grand building du centre ville afin de remplir un papier et montrer patte blanche avec mon VISA, histoire d'obtenir un numéro d'assurance qui correspond grosso modo à mon code barre si j'étais un pack de lait. L'agent du gouvernement me précise (prendre l'accent Québécois de Céline) que c'est un numéro extrêmement important, il faut l'apprendre par coeur et ne jamais garder la carte avec soi sinon on peut nous la voler et usurper notre identité, Dieu sait ce qu'il adviendrait de moi !!! Ouf ... c'est qu'il m'a presque filé le stress.

    3ème étape: le portable, ou "cellulaire" comme on dit ici. Là je ne me pose pas trop de questions, prend une offre classique sur les conseils du coloc, et parachève de devenir un parfait petit citoyen canadien: payable, repérable, contactable.

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